Agathe est revenue !
Réponse à Agathe.
Agathe est revenue ! Agathe est revenue !
s'écriait la foule comme les marchands du temple annonçaient l'arrivée du Messie il y a 2000 ans.
Il est vrai ma chère Agathe que si nous appelions de nos vœux votre retour sur la toile, il n'en reste pas moins que nous sommes quelque peu déçus par votre analyse.
Lorsque je dis "nous", je veux dire le Collectif des Vigilants, constitué par les anciens élus et des amis qui se rallient de plus en plus à leur vision des choses.
Il est vrai qu'il est moins courageux d'écrire en se cachant derrière un sobriquet aussi sympathique soit-il, que de se présenter ouvertement à la réflexion publique.
Vous nous permettrez donc d'apporter un éclairage nouveau à VOS "lettres ouvertes"… afin de faire évoluer la réflexion de tous.
Tout d'abord, lorsque vous faites allusion à la célèbre phrase que vous semblez soutenir d'Edouard Baladur, il nous apparait que vous êtes en accord avec le fait qu'il faille couper les ailes à la discussion et donc, à la démocratie. Ceci ne colle pas avec votre personnage.
Ensuite, vous évoquez les démissions des adjoints, trois sur cinq tout de même (!) Mais vous omettez d'associer le deuxième d'entre eux, vous savez, celui qui est en charge du social, dans la signature de la déclaration commune ainsi que celle de ses deux lettres de démission.
Si ! Si! Deux, la première, collective et quelques jours après, une deuxième, individuelle (!) Alors, dire qu'il a été pris de court, qu'il a manqué de réflexion, qu'il a été entrainé dans le tourbillon de la précipitation provoquée par ses collègues (sic)… Nous en rigolerions sous cape, si son attitude n'avait pas de conséquences aussi graves. En effet, en agissant de la sorte, il éjecte du Conseil Municipal des élus qui avaient à cœur de gérer les affaires de la ville dans le respect du Code Général des Collectivités Territoriales.
Aujourd'hui, devenu 1° adjoint il crie à l'injustice et à la machination, n'hésitant pas à critiquer ses anciens collègues.
Celui-là même qui, venant de trahir ses amis de façon outrancière déclare à qui veut l'entendre que "Le Préfet a refusé sa démission ! " l'obligeant ainsi à rentrer au bercail.
Faux! Archifaux puisque c'est lui qui est allé retirer sa lettre de démission à la préfecture sans en informer ses collègues ! Sournoisement, en catimini, comme un voleur qui se cache dans la nuit évitant les regards. Il est vrai que la réalité des faits est plus difficile à avouer.
Permettez nous d'ajouter que son souhait de démissionner de ses titres et fonctions datait de septembre 2014 ! En effet, le maire en vacances, s'exprimant par mail, intimait l'ordre à la municipalité de se mettre en congé pendant son absence, des fois que quelqu'un voudrait prendre sa place (!) oubliant ainsi l'obligation qu'elle a d'assurer le service public.
D'ailleurs, le 1° Adjoint de l'époque n'avait pas manqué de le faire remarquer au 1° magistrat qui avait aussitôt rétorqué, faisant allusion à une réunion d'adjoints convoquée en son absence : " Non ! La municipalité, c'est moi !".
Ceci ne doit pas être sans vous rappeler la célèbre phrase du Roi Louis XIV s'exclamant : "L'Etat c'est moi !".
Voyez que de la République à la Royauté, il n'y a parfois qu'un pas que nous, les Vigilants, ne souhaitons pas voir franchir dans le cadre des Lois et règlements qui régissent la V° République.
Puis vous nous prêtez l'idée de vouloir "bouter le premier magistrat hors de son siège".
Permettez-nous de vous rappeler les termes de la déclaration du 2 septembre dernier.
"Si le vote de confiance n'est pas favorable au maire, le Conseil réduira les délégations accordées à celui-ci lors de son élection".
Sous entendu, qui lui seront restituées petit à petit lorsqu'il aura adapté sa façon de gérer en conformité avec les engagements de campagne pris.
Or, la réaction du maire interrompant ce processus, les conseillers ont eu la certitude que ce dernier ne changerait pas d'attitude et qu'en conséquence, ils ne pouvaient continuer à soutenir cette façon de faire.
La démission collective s'imposait donc, entrainant de facto la chute du Conseil dans son ensemble puisqu'elle rassemblait le tiers des Conseillers.
S'était sans compter la trahison et le parjure de l'un des conjurés.
Voila Chère Agathe les faits tels qu'ils se sont passés.
Nous passerons sous silence vos allusions sur le déroulement des conseils municipaux où toutes les délibérations n'ont pas été votées à l'unanimité.
C'est ignorer qu'il y avait des pré-conseils où là, il y avait de véritables échanges qui n'étaient pas publics, qui entrainaient des consensus souhaités par le maire afin de donner une image de cohésion lors des Conseils publics …
Vous faites également allusion aux évènements de 2008.
C'est la preuve que vous avez de la mémoire et que vous vous intéressez à la vie publique.
Mais malheureusement, là encore, vous semblez manquer de lucidité.
Les faits que reprochait le 1° Adjoint de l'époque au maire en exercice, ont bien été reconnus par la suite par la population lors des élections de 2014. Plus de 70 % des électeurs étaient en accord avec ses analyses prémonitoires.
Si d'aventure il en était de même avec la mandature actuelle, il nous paraît regrettable de devoir attendre la fin de celle-ci.
En période de crise, les erreurs sont doublement préjudiciables… Surtout lorsqu'elles sont prévisibles.
Les Vigilants.